Déontologie de la juridiction administrative par Benoit Fleury
Dans deux avis n° 2012/8 et n° 2012/5 et 2012/6 du 22 octobre 2012, le collège de déontologie de la juridiction administrative s’est exprimé sur les conditions dans lesquelles un membre de la juridiction administrative peut être amené à recourir au statut d’auto-entrepreneur pour percevoir la rémunération d’activités accessoires.

Il considère en conséquence que « l’intervention de la loi du 4 août 2008 n’a pas modifié au plan déontologique les conditions dans lesquelles les membres de la juridiction administrative peuvent être autorisés à exercer des activités accessoires » (compatibilité avec les fonctions, autorisation préalable etc…)
Le collège considère néanmoins que le recours au régime de l’auto-entrepreneur par un membre de la juridiction administrative en activité appelle de la part de celui-ci « précautions et vigilance ». En particulier, « il doit veiller à ce que les termes auto-entrepreneur ne soient pas à l’origine de confusions sur la nature des activités exercées à ce titre et sur leur compatibilité avec ses fonctions ».